

Livraisons début 2018
Pour se différencier, la marque parie aussi sur les services et l'offre technologique. Vision de nuit (phares intelligents capables de s'adapter à l'environnement, caméras infrarouges permettant de voir les obstacles sur la route), aide à la conduite (pilotage semi-autonome, surveillance de la fatigue du conducteur...), parking 100 % automatique... L'offre est riche, et accessible en option. Côté mécanique, la DS7 s'appuie sur la plateforme déjà existante EMP2, propose une nouvelle boîte de vitesse automatique à huit rapports et des moteurs capable d'aller chercher jusqu'à 220 chevaux, en restant néanmoins sur du quatre cylindres. Les commandes seront ouvertes en octobre pour des livraisons début 2018.
A notre échelle, générer à terme 10 % des ventes de PSA, soit 300.000 ventes, c'est raisonnable.
Au-delà des caractéristiques produits, le modèle concrétise plusieurs caps stratégiques. D'abord l'apparition pour la première fois de l'hybride rechargeable chez PSA. Disponible en 2019, le système offrira un moteur électrique de 80 kwh, avec une batterie de 13 kwh, permettant d'espérer une autonomie de 60 kilomètres en tout-électrique. Le système sera ensuite déployé sur les autres modèles de grande taille (segments C et D), en parallèle de l'électrique, qui touchera les modèles urbains (segment C et entrée du D). « Il y aura une offre électrique ou hybride sur chacune de nos nouveautés », indique Yves Bonnefont.

Emancipé de Citroën en 2014 suite à l'arrivée de Carlos Tavares, DS affiche donc un plan produit fourni : cinq autres modèles verront le jour d'ici à 2021. On y trouvera d'abord un SUV citadin, qui devrait être dévoilé l'an prochain, assemblé à Poissy, et qui pourrait être le premier modèle à intégrer l'offre électrique de PSA. Puis suivront les remplaçants des modèles actuels, tandis que l'offre pourrait encore s'enrichir d'un nouveau SUV. Pour quel objectif de volume ? Yves Bonnefont n'en donne aucun, tout en glissant : « Le premium pèse entre 10 et 15 % du marché automobile mondial. A notre échelle, générer à terme 10 % des ventes de PSA, soit 300.000 ventes, c'est raisonnable. » Reste à voir ce que deviendra cette cible en cas d'intégration d'Opel, avec qui PSA est en négociation avancée...