Après la restructuration de sa gamme, DS Automobiles continue de l’étoffer. Le constructeur frappe fort avec un quatrième modèle au carrefour des typologies que sont le SUV-Coupé et les berlines compactes. Positionnée sur le segment C-Premium, la DS 4 est un modèle de conquête en matière de clients, de notoriété pour la marque et de volume. En attendant sa déclinaison 100 % électrique qui sera lancée courant 2024, le véhicule est d’ores et déjà disponible à la commande (boîte automatique uniquement), en motorisation thermique (trois blocs essence PureTech 130, 180 et 225 ch, et un bloc diesel) ainsi qu’en hybride rechargeable E-Tense 225 ch. Depuis l’ouverture des commandes en mars dernier, le modèle a rencontré un vif succès selon les équipes de la marque : la moitié des unités ont été commandées en version PHEV et 25 % des commandes portent sur l’édition limitée de lancement sobrement baptisée « La Première » accessible à 50 000 euros. La gamme se constitue de trois versions bénéficiant chacune de plusieurs niveaux de finition : DS 4 (Bastille, Bastille +, Trocadéro et Rivoli), DS 4 Cross (Cross Trocadéro et Cross Rivoli) et DS 4 Performance Line (Performance Line et Performance Line +). Côtés tarifs, ceux-ci oscillent entre 29 200 et 51 500 euros en fonction des motorisations et finitions retenues.
Prise en main
Difficile de résister à l’envie de prendre place derrière le volant de ce petit bijou technologique et esthétique d’une largeur d’1,83 m, 4,40 m de long et 1,47 m de haut. À l’extérieur d’abord, le véhicule présente une face avant élégante, dotée d’une nouvelle signature lumineuse qui s’appuie sur le système DS Matrix Led Vision. Les projecteurs s’étirent à l’horizontal et mettent en avant trois feux de jour distincts alignés. Celui du milieu est d’ailleurs capable de pivoter dans les virages et d’accompagner les mouvements de la chaussée sur 33,5 degrés. Les DS Wings lient les projecteurs à la calandre qui se compose, selon les versions, d’une structure en deux parties avec des motifs en forme de diamants aux tailles progressives. Le profil laisse apparaître les grandes roues de 720 millimètres qui assurent une prestance au véhicule mais surtout une stabilité de conduite. On note que les poignées se soulèvent et s’abaissent au gré du verrouillage et du déverrouillage des portes. Lorsqu’elles sont plates, cela apporte un côté lisse aux lignes de la carrosserie qui est très agréable à l’œil nu. L’intérieur est tout en sobriété. Toutes les parties en contact avec les occupants (sièges, accoudoir, intérieur de porte, etc.) révèle un coloris unique qui contraste avec celui choisit pour le volant et la planche de bord. Sur la colonne centrale, les quatre aérations sont savamment dissimulées de part et d’autre de la barre des commandes, si bien que seul un léger filet d’air s’en échappe. En dessous, DS Automobiles a fait le choix d’intégrer un écran tactile de 5 pouces qui utilise le DS Iris System. Le conducteur peut alors naviguer sur l’écran central de 10 pouces – dont la résolution et l’utilisation sont déroutantes – sans dévier son regard de la route.
Parmi le catalogue, deux motorisations étaient disponibles à l’essai. La version E-Tense 225 ch s’appuie sur un moteur 4-cylindres PureTech et d’un moteur électrique de 110 chevaux couplée à une batterie d’une capacité totale de 12,4 kWh. L’ensemble permet d’abattre les 0 à 100 km/h en 7,7 secondes. Pour des raisons de praticités et de réduction des coûts, la DS 4 est produite au sein de l’usine de Rüsselsheim, en Allemagne, aux côtés de l’Opel Astra. Les premières unités arriveront dans le réseau avant la fin de l’exercice actuel.