TECHNOLOGIE- Pour accélérer son
internationalisation et répondre aux évolutions réglementaires, le
groupe PSA développe une chaîne de traction hybride rechargeable. Chez
Peugeot, la 3008 l'inaugurera en 2019.
L'électricité est en train de devenir une
véritable fée pour le groupe français PSA Peugeot Citroën. Grâce à
l'apport de puissance des moteurs électriques, des modèles des trois
marques du groupe sochalien seront en mesure de délivrer jusqu'à 300
chevaux. Les ingénieurs et les techniciens travaillent effectivement au
développement d'une chaîne de traction hybride rechargeable à essence.
Un passage obligé pour une marque qui entend peser sur les plus grands
marchés internationaux tout en anticipant un durcissement des normes
réglementaires en matière d'émissions de CO2 et de polluants locaux. On
sait déjà que des restrictions de circulation dans le cœur des villes
pendent aux nez de certaines grandes métropoles. Demain, ne seront plus
autorisés à circuler que les véhicules zéro émission, c'est-à-dire les
modèles full électrique ou hybrides rechargeables. Ces derniers
s'imposent comme la solution la plus pertinente en l'état actuel de la
technologie. En effet, le principal atout de la chaîne de traction
hybride rechargeable est de concilier une autonomie de plusieurs
dizaines de kilomètres en mode zéro émission tout en préservant
l'autonomie d'une voiture à essence. Ces véhicules évitent aussi la
sanction d'une fiscalité sans cesse durcie en affichant des émissions de
CO2 extrêmement basses. Dans de nombreux cas, des automobilistes
pourront rouler la semaine sans brûler une seule goutte d'essence. En
ces temps de pénurie d'essence, cette solution ne présente que des
avantages. Comme de nombreux constructeurs, le catalogue des marques du
groupe PSA va progressivement proposer ce type de véhicules.
Si le groupe français avait posé le bon diagnostic voici quelques années, il serait déjà en mesure de disposer ce type de technologie sur ses véhicules. Mais voilà, en champion du diesel, PSA avait développé une solution hybride diesel inaugurée par la 3008 Hybrid4 dès 2009. Aiguillonné par une vision très franco-française, PSA se fermait les portes des principaux marchés d'export et notamment de la Chine, marché à 100 % essence. Depuis l'arrivée de Carlos Tavares, les choses évoluent dans le bon sens et l'offre du groupe pourra compter sur le renfort d'une chaîne de traction hybride rechargeable essence. Un bon moyen aussi pour pallier l'absence au catalogue de puissantes motorisations à essence. Dans le cadre du plan stratégique «Push to pass» qui intègre une diminution de l'empreinte carbone pour atteindre l'objectif de 91 g/km de CO2 en 2020, sept véhicules hybrides plug-in seront lancés d'ici 2021. Ils reposeront sur la plateforme EMP2 actuelle largement revue pour accueillir la nouvelle technologie. Le groupe a déjà annoncé un gain de 25 kilos par rapport au poids actuel. Cette plateforme permettra de développer des versions 2 et 4 roues motrices selon les besoins. Un nouveau modèle DS devrait être le premier véhicule à inaugurer cette chaîne de traction en 2019, quelques mois avant la Peugeot 3008. Elle embarquera deux moteurs électriques, un sur l'essieu arrière. Il délivrera une puissance de 80 kW (108 ch). Conjugué avec l'autre moteur électrique installé à l'avant et le moteur thermique qui pourra développer entre 150 et 200 ch, certains modèles pourront afficher jusqu'à 300 chevaux. C'est ainsi le cas de la prochaine Peugeot 3008 présentée en première mondiale au Mondial de l'Automobile. La transmission sera de type automatique à 8 rapports. Dans cette configuration, PSA revendique un couple supérieur à 450 Nm et des accélérations et des reprises vigoureuses, avec à la clé un 1 000 m départ arrêté en 27,5 secondes. La batterie lithium-ion placée sous la banquette arrière affichera une énergie de 12 à 13 kWh et une puissance variant de 80 à 90 kW selon les modèles de véhicules. Le vrai plus, c'est selon le constructeur une autonomie électrique deux à trois fois supérieure aux meilleurs hybrides rechargeables actuellement sur le marché, c'est-à-dire un rayon d'action de 60 km selon la norme actuelle NEDC. L'architecture de la plateforme permettra de préserver l'habitabilité et le volume du coffre à des niveaux équivalents à ceux d'aujourd'hui.
Si le groupe français avait posé le bon diagnostic voici quelques années, il serait déjà en mesure de disposer ce type de technologie sur ses véhicules. Mais voilà, en champion du diesel, PSA avait développé une solution hybride diesel inaugurée par la 3008 Hybrid4 dès 2009. Aiguillonné par une vision très franco-française, PSA se fermait les portes des principaux marchés d'export et notamment de la Chine, marché à 100 % essence. Depuis l'arrivée de Carlos Tavares, les choses évoluent dans le bon sens et l'offre du groupe pourra compter sur le renfort d'une chaîne de traction hybride rechargeable essence. Un bon moyen aussi pour pallier l'absence au catalogue de puissantes motorisations à essence. Dans le cadre du plan stratégique «Push to pass» qui intègre une diminution de l'empreinte carbone pour atteindre l'objectif de 91 g/km de CO2 en 2020, sept véhicules hybrides plug-in seront lancés d'ici 2021. Ils reposeront sur la plateforme EMP2 actuelle largement revue pour accueillir la nouvelle technologie. Le groupe a déjà annoncé un gain de 25 kilos par rapport au poids actuel. Cette plateforme permettra de développer des versions 2 et 4 roues motrices selon les besoins. Un nouveau modèle DS devrait être le premier véhicule à inaugurer cette chaîne de traction en 2019, quelques mois avant la Peugeot 3008. Elle embarquera deux moteurs électriques, un sur l'essieu arrière. Il délivrera une puissance de 80 kW (108 ch). Conjugué avec l'autre moteur électrique installé à l'avant et le moteur thermique qui pourra développer entre 150 et 200 ch, certains modèles pourront afficher jusqu'à 300 chevaux. C'est ainsi le cas de la prochaine Peugeot 3008 présentée en première mondiale au Mondial de l'Automobile. La transmission sera de type automatique à 8 rapports. Dans cette configuration, PSA revendique un couple supérieur à 450 Nm et des accélérations et des reprises vigoureuses, avec à la clé un 1 000 m départ arrêté en 27,5 secondes. La batterie lithium-ion placée sous la banquette arrière affichera une énergie de 12 à 13 kWh et une puissance variant de 80 à 90 kW selon les modèles de véhicules. Le vrai plus, c'est selon le constructeur une autonomie électrique deux à trois fois supérieure aux meilleurs hybrides rechargeables actuellement sur le marché, c'est-à-dire un rayon d'action de 60 km selon la norme actuelle NEDC. L'architecture de la plateforme permettra de préserver l'habitabilité et le volume du coffre à des niveaux équivalents à ceux d'aujourd'hui.
Source : Le Figaro